Comme les 4 éléments, je suis sauvage et excessive, contemplative et en mouvement, gitane et nomade, femme et enfant, je suis l’air et le vent, mère et maîtresse, je suis forte et je suis fragile, je suis passionnée et libre à la fois, je suis l’essence de l’Energie Universelle qui m’entoure, je suis l’eau déchaînée de la colère du ciel, mais qui éteint le feu .Je ne fais qu’un avec l’Univers, et Dieu est en moi. Je me sens investi de la force Universelle, et je porte en moi l’humanité entière. J’aime de manière inconditionnelle, et l’amour qui en retour me touche existe, mais il est rare.

Ma forme d’amour est pure et magnétique.

L’homme que j’aime est un Dieu de lumière de sensualité, de vérité et de compassion. Il est prophète mystique vêtu de blanc. Il a en lui une sagesse et un engagement philosophique éternel. Il est poète et musicien, peintre et magicien, sculpteur et guide, patriarche responsable et bienfaiteur de l’humanité. Sa vision du monde se façonne dans le don de sa propre personne, et de son rayonnement. Sa vision créative est illimitée, illuminée et rayonnante, et le monde des ténèbres n’est pas le sien. Il est venu sur terre pour la protéger et soigner les hommes qui la peuplent. Il est le garant de la vie.

Il sait me donner envie d’être soumise à ses désirs, et parfois il arrive à me raisonner et me remettre sur le bon chemin lorsque mon imagination m’emporte sur des terrains que seule moi connaît et peut explorer. Il ne m’impose rien, et ne m’interdit rien, il me respecte comme je le respecte, et ne se méfie pas de moi ni de mes intentions, parce qu’il me connaît, et qu’il connaît la force de mon amour, et son pouvoir d’éternité absolu.Il m’aime et me respecte parce que je le soigne et le guéris, comme moi je l’aime et le respecte, parce qu’il me soigne et me guérit. Il est sans limites. Rien ne lui échappe, et il devance toutes mes envies et mes besoins, il est mon guide et mon mentor, il est plus fort que moi, plus sage, et plus conscient.

Il me voit comme « je me vois’, et je le vois comme « il se voit’ » dans un cercle de lumière et d’enchantement, et c’est ainsi aussi que nous envisageons et considérons le monde.

Il sait et connaît chacun de mes plus profonds désirs, et chaque jour il contribue à les nourrir, comme je nourris les siens.

Il sait que :
J’ai besoin de passion, d’enivrement, de chaleur, de paysages, de force, de mouvement, de nature, de contemplation, d’inattendu, d’envies, d’idées, de justice et de partage, de démonstration, de lettres, de mots, de musique, d’évasion, de désir, de découverte, de changement, d’action, de solidité, d’imagination, de stimulation, de stabilité, de soutien, de protection, de poésie, d’écoute, de compréhension, de silence ,de paix, d’élévation mystique.
Il sait aussi que ma maison n’est pas sur terre, et que parfois je repars d’où je suis venue.
Que je ne prends pour acquit que ce qui existe déjà en moi, et rien qui ne puisse déposséder mes semblables.

Je veux que l’amour, soit pour moi comme pour le reste de l’humanité, une source intarissable.

Nos actions sur terre, et notre prophétie commune, sont au service de l’humanité.

MES RACINES :

J’aime dire qu’elles sont Transylvaniennes, puisque ma mère est née dans la ville du Comte Vlad, plus communément connu sous le nom de Dracula.
Elles sont roumaines et gitanes, surtout gitanes et nomades, je le revendique dans mon cœur et mon âme, car jamais je ne cesserais d’explorer ce monde merveilleux et vaste à qui j’appartient ; parce que j’aime aussi parfois dormir habillée quand j’ai froid, que j’aime marcher pieds nus, et parler et crier comme une gitane, et parce que j’ai ce côté un peu médium des diseuses de bonne aventure, faut juste que j’apprenne à cracher par terre. Parce que j’aime la flûte de pan de Zemphir, et que les Taraf de Haydoucs me transportent. Parce que ma mère lisait dans le marre de café, parce que j’aimais l’entendre chanter en roumain et rouler les «  R » quand elle parlait français.
Russes, car mes arrières grand parents l’étaient et que les airs de balalaïka me font pleurer. Parce que j’aime l’odeur due la myrrhe qui me rappelle la Russie qu’on m’a décrite mais où je ne suis jamais allée. Parce que j’aime le velour rouge et les ornementations, les icônes, le Bortsch aux pirojkis et à la crème fraîche, la vodka à l’herbe de Bizon. Parce que j’aime le coté passionnel et mélodramatique des gens de là-bas, et que la première pièce que j’ai joué était de Tchékov. Parce que le Russian Tea Room à New-York, était ma seconde maison , même si je préfère le violon à gogo que le caviar à la louche.
Française, oui un peu forcément, j’aime l’idée des mots «  Liberté, Egalité, Fraternité », bien qu’ils n’évoquent en rien la France à mes yeux tant j’y ai ressenti de haine et de non respect entre les uns et les autres, mais qui me rappellent juste l’Assemblée nationale. J’aime l’idée d’être née dans la ville des amoureux, et d’y avoir grandi. J’aime la place du Tertre parce qu’y a des peintres qui te disent que t’es belle, et des airs de guinguette comme « ah le petit vin blanc », le Pont de l’Alma où l’ordre des choses m’a conduit à une terrasse de café par un après-midi de juin, lorsque j’avais 20 ans, et porté sur le courant de la Seine jusqu’au Canal de l’Ourcq, pour faire basculé ma vie entière dans ce qui allait être mon destin.

LES ENDROITS OU J’AI AIMÉ VIVRE

Montreux, son lac immobile, le festival de jazz, smoke on the water,où j’ai fait mes études et passé 3 ans avec une bande de gens bizzares et extraordinaires, à faire les 400 coups et à bouffer du chocolat blanc Rayon au miel et des Sugus.

Bruxelles, où j’ai vécu 4 ans, j’avais un restaurant « La Salle à manger ». J’aime cette ville, parce qu’elle est petite et réconfortante, qu’elle me rappelle Brel et que les gens y sont extraordinairement adorables. Parce que je suis dingue du « Marche du Jeu de Balle », et des soupes à l’oignon gratinées que tu peux manger en faisant les brocantes à 5 heures du matin avec tes potes. Et que c’est tellement bien d’être, à une heure de la France, de l’Allemagne, ou de la Hollande, d’aller en moins d’une, sur la digue d’Ostende pour te prendre un coup de Mer du Nord déchaînée en pleine gueule, ou à Bruges, Liège, Anvers, les dunes de Knock le Zout à vélo, manger des gauffres à la fraise et à la chantilly, ou des moules frites à la mayonnaise avec une petite bière à la framboise.

Milan, où j’ai vécu 4 ans, découvrant des mondes divers et variés : Les « Trattorias » les plus extraordinaires, et la Scala de Milan, en compagnie du cousin de Vincent Lindon, Emmanuel Lindon, qui était drôle et fin gourmet, et qui rêvait d’une source d’eau qu’il avait découvert à Wattviller. Puis l underground milanais, en compagnie de gens extrêmement spéciaux. Une tribu d’anglais de Manchester géniaux, un mannequin canadien effigie de Versace, mon colocataire qui rentrait tous les soirs avec d’autres mannequins, j’ai même croisé Bradd Pitt sur mon sofa un soir (merci Cameron), et un américain, fils de pasteur protestant qui avait grandi en chine,(le plus beau mec du monde) et avait quitté les USA, car il avait été le premier mannequin de « Gap », (la photo d’un mec avec un pull marin, en biais et les mains dans les poches) devait beaucoup d’argent au fisc américain, et était venu à Milan, comme nouvel effigie de « Diesel ». L’un de ses grand-pères indien était resté parqué dans une réserve, et il avait peur de ne pas pouvoir retourner aux USA, et de le revoir . Alors il était venu en Italie pour bosser et avait fait un mariage blanc avec la fille du standard de sa boîte de mannequin à Milan, qui était pas canon, mais folle de lui, ce qui lui permettait parce qu’en Italie on a le droit, de porter le nom de famille de sa femme, et de repartir avec un nom tout neuf en Amérique.
Quand je l’ai rencontré , il venait de la quitter et moi, j’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi étrange et furieusement intelligent de ma vie. Il avait gardé ses racines indiennes et on vivait dans une ferme près de Milan à Casei Gerola, avec 40 énormes Lakota Mastino qu’il élevait, avec amour et passion. Il cueillait les fruits aux arbres, se lavait les dents avec de l’argile qu’il concoctait lui-même, mangeait ses poules et ses lapins, séchait son tabac, et m’a appris beaucoup de choses sur la vie et sur moi-même.

New-York, parce que c’est la ville la plus magique, musicale, artistique et éléctrique. Elle ne s’éteint jamais, comme moi et c’est en ça que je ne faisais qu’un avec elle en la parcourant dans tous les sens, la pénétrant dans ses moindres recoins de jour comme de nuit à la recherche de son essence, et de ses sons…. J’y ai vécu quatre ans, et je voulais vivre New-York toute seule comme un défi, c’était un vieux rêve d’enfance.
J’y ai fait de fabuleuses rencontres artistiques, danseurs, peintres photographes, musiciens, sculpteurs, décorateurs, cinéastes, et j’ai vécu sans dormir pendant pratiquement tout le temps où j’y suis resté, parce que j’avais faim de cette grosse pomme à l’infini. C’est aussi qu’il n’existe pas de villes plus culturellement mélangée et pacifiste. Et c’est dans le « Lower East Side » que j’ai fait mes enfants.

Sidi Bou Saïd, la colline des Saints et des Poètes, où j’ai la chance de vivre avec mes enfants, sur le toit du monde. Sidi fait partie du Patrimoine historique de l’humanité, perché sur une colline qui domine la Baie de Carhage, et je remercie Dieu tous les jours de vivre dans un endroit aussi émouvant et inspirant.

CE QUE JE NE SUIS PAS ET NE SERAIT JAMAIS :

Une tricheuse, une menteuse, un être statique, une prostituée, une égoïste, une conne, une esclave, une mendiante, une exploiteuse, une opportuniste, une profiteuse, une meurtrière, une prisonnière, une muette .

CE QUE JE VEUX :

Tout pour le bien de mes enfants et des êtres qui peuplent ce monde. La paix, la liberté, la tolérance, l’harmonie, et les mêmes droits pour chaque individu.

MES REVES :

Je voudrais parcourir le monde avec mes deux enfants, et une baguette magique, pour réparer, avec eux toutes les injustices et les misères de ce si beau monde, tellement meurtri.

MA PROPHETIE :

Je suis venue sur terre pour montrer aux hommes et aux femmes, tout ce qu’ils sont, et possèdent en eux : leur absolue magnificence, leur infinies possibilités, leur liberté d’action et d’expression, leur suprême énergie, et pour que mes enfants Justin et Valentin, continuent eux aussi à exprimer autour d’eux ce même message. Que les générations à venir puissent réinvestir leur dimension réèlle, rayonner de tout leur potentiel, et vivre paisiblement et sans limitation dans un monde d’amour et d’équité. Je suis venue leur dire que le Paradis est résolument terrestre.

CE QUI ME M’EMEUT :

Toutes les expressions de l’art lorsqu’elles sont découvertes, la beauté et la force de la nature, la candeur, l’enfance, l’innocence, la pureté, la fragilité, la force lorsqu’elle est bien employée, la grâce, le potentiel humain, le talent, la politesse, la bienveillance, le partage, la dévotion, la loyauté, l’humour, l’amour passionnel, la foi, le respect, l’écoute, la compassion, la mort, la mer, le soleil, les chants d’oiseaux, la rosée du matin, l’odeur de la lavande, un champ de blé, un sourire, la beauté, la vieillesse, les animaux, la montagne, les forêts, les plaines surtout quand elles sont fleuries,la propreté., la limpidité, la clarté du matin, l’odeur de mes enfants, une promesse tenue, un secret gardé.

L’AMOUR :

L’amour est un mot vaste et sans limites pour moi, car tout est amour, même ce qu’il peut exister de moins joli dans la vie, tout n’est qu’amour, et découle de l’amour.
Cependant bien que l’amour que je porte à ceux qui font partie de ma vie soit inconditionnel, il est variable d’un être à l’autre dans son expression.

L’amour que j’ai ressenti lorsque j’ai vu mes enfants pour la première fois n’a pas d’équivalence, et c’est la plus belle et la plus forte des histoires d’amour de ma vie.
Je ressens aussi un amour infini pour des êtres que je ne connais pas, et qui font partie de ce monde, je ressens de l’amour pour tout être vivant de cette planète, et je souffre et compatis avec leurs souffrances à tous.

L’amour, l’autre, celui qui existe entre un homme et une femme est pour moi totalement paradoxale, compliqué, constructeur, destructeur, immobilisant, déchaînant, frénétique, silencieux, tchékhovien, merveilleux, doux, enivrant, sulfureux, transcendantal, inconscient, mystique, divin, purificateur, exaltant, grandiose, indescriptible, émouvant….infini., mais il n’a pas besoin d’être physique, car je n’ai jamais touché, sauf sa joue une fois, l’homme de mes rêves et celui que j’ai le plus aimé de toute ma vie.

Et toi bébé peintre, je crois que je t’aime

DIEU OU… :

Dieu existe dans mon cœur et mon âme, mais il n’est palpable pour moi qu’à l’intérieur de moi, ou dans les autres êtres, et dans la nature. Aucune religion ne me tente, et je n’ai pas besoin ni envie d’être dans un lieu de prière pour ressentir Dieu et lui être connecté.
Je n’aime pas l’idée de religions, car leurs finalités sont meurtrières et synonymes de haine entre les hommes. Je n’aime pas qu’on me dise ce que Dieu a écrit ou dit, ce qu’il autorise ou interdit. Il n’y a que moi qui ai ce droit sur moi, je suis la seule à ressentir ce que je ressens, je prie quand j’en ai envie, et comme je le veux. Dieu est en moi, et son énergie me transcende et me parle, je n’ai besoin d’aucun intermédiaire, ni de mode d’emploi, et je ne me servirai jamais de cette connexion pour sacrifier, punir, contrôler et annihiler la planète. Je laisse cette aubaine aux leaders religieux de ce monde, qu’ils s’en chargent à ma place.

MES REGRETS :

N’avoir jamais eu l’occasion de m’isoler totalement et loin de tout, pour expérimenter le silence, et trouver peut-être quelque chose de moi que j’ignore encore, et qui pourrait me rendre meilleure.

MES IDOLES :

Tous les gens engagés et qui luttent pour défendre leur liberté, et celle de leurs descendances.
Tous les gens qui luttent pour la paix.
Tous les gens qui sont justes, et qui savent faire don de leur temps, de leur énergie pour aider et améliorer le monde.
Tous les artistes passionnés qui veulent de leur art embellir la terre et la protéger.
Tous les gens dont les noms figurent dans ce site, et tous les autres que je ne connais pas qui se battent pour un monde meilleur et qui n’ont que de bonnes intentions, car ils sont tous mes frères.

CE QUE JE HAIS :

La haine, la misère, la famine, les tremblements de terre, les bombes, les tsunamis, les épidémies, la méchanceté, l’injustice, le calcul, la préméditation, la perversité, la déviance, la drogue, la surconsommation, le sexe à toutes les sauces, le harcèlement psychologique, les armes, la politique parce qu’elle est corrompue, la religion parce qu’elle est punitive et contrôlante, qu’elle tient de fausses promesses d’un paradis qui ne serait donc jamais sur terre, et qui agit en exterminatrice au nom de Dieu, la dictature, le fascisme, toutes les formes d’extrémisme, les armes nucléaires, le sadisme, le viol, l’inceste, l’infanticide, la maltraitance, les mutilations, l’humiliation, la torture, l’injustice, l’abus sous toutes ses formes, l’esclavage moderne, l’exploitation, les fausses promesses, l’hypocrisie, les menteurs, les tricheurs, les couillons, les lâches, les boites de nuits, la techno, les raves, les prisons, les alcooliques, les ghettos, les réserves humaines, les territoires occupés, l’intolérance, la saleté, la faiblesse, les racistes, les junkys, la déchéance, le non respect de soi, le non respect des autres, la violence gratuite sous toutes ses formes, la peine de mort, les chaises électriques, les pédophiles, les paresseux, les criminels de guerre, les cons et les passifs.

MES PLUS FORTS SOUVENIR :

Ma naissance, celle de mes enfants, le 11 septembre 2001, et la mort de ma mère.  

MES ESPOIRS :

Que les gens se réveillent et prennent conscience de la beauté de ce monde, de ce qu’on leur a donné comme outils avant de venir sur terre, de tout ce qu’il est possible de faire, de changer, et d’améliorer, si notre conscience est prête à le faire, et qu’ils réalisent que la vie est un don, que notre Paradis est ici bas, et qu’il ne tient qu’à nous de le construire.